avertissements


les textes de ce blog sont issus d'un séropositif.
bien que l'auteur émet des opinions bien tranchées il n'invite personne a changer ou renoncer de traitement médical. ce qui est dit ici est un avis personnel, un vécu tel qu'il est perçu par l'auteur. celui-ci n'est pas membre du corps médical et ne prétend aucunement donner des conseils médicaux. de plus l'auteur n'est de loin pas parfait du point de vue de l'orthographe, il fait avec ce qu'il a et, force est de constater que c'est pas grand chose.


samedi 30 juillet 2011

incertitude

hé bien voilà quelques jours dans le vague,
il y quelques jours, cela à été l'heure du prélèvement trimestriel.
depuis deux ans, c'est une période un peu étrange.
c'est en quelque sorte une période floue et d'attente .
il y a cette espoir que cela aille mieux, une espérance déçue.

cette fois-ci les interrogations sont plus présentes et, pourtant la colère est moins là.
c'est un peu spécial, car justement le jour même de la paye en début juillet, l'assurance maladie
s'est largement servie sur mon compte 1400 francs, puije espérer de bons résultats après une semaine
sans légumes, avec un régime pâtes a tous le repas ?
je sens bien que c'est pas extra, je suis crevé.

depuis deux ans je suis rentré en quelque sorte dans une boucle sans issues avec mon médecin .
en effet il y a cette attente de bonne nouvelles l'élaboration d'une stratégie, et j' adopte de plus en plus une stratégie de dialogue ouvert a mon médecin, a grand renfort de propositions thérapeutiques je prend de plus en plus de notes, adopte le vocabulaire de mon médecin,
je le laisse aller, puis je rompt son accordage, sa syncro et je me lance:
je rebondi sur un chiffre que je doit lui arracher, puis lui propose d'améliorer la situation de cet élément.
je tente de lui exposer que tel médicament est connus pour améliorer tel situations...
et... c'est à chaque fois la même chose, j'ai droit à un langage spécifiquement vague.
c'est immuable depuis deux ans, il adopte deux stratégies il fait part de son refus tente de l'argumenter ou affirme que l'on verras cela plus tard, la prochaine fois.
ce qu'il ne fait jamais .
il y ajoute sa confiance, et m'invite à lâcher prise .

de retour chez moi, il y a alors quelques jours de frustrations, puis la recherche d'autre propositions pour la prochaine fois, et tout recommence .
j'ai vraiment l'impression qu'il s'amuse de la situation et de son emprise sur moi.
il ma dit plusieurs fois que je suis sur une mauvaise pente et ne fait absolument rien.
il semble prendre du plaisir face au spectacle des difficulté de ma vie, de ma santé.

a notre prochain entretien, je retirerais mon consentement et ma participation a une étude auquel je participe depuis plus de 17 ans.
ensuite je l'inviterais a faire des photocopies de mes résultats d'analyses.
je n'écarte pas la possibilité, que c'est en fait ce qu'il veux, que je me tire...

donc en gros je cherche a briser ce cycle infernal que l'on entretien lui et moi depuis bien trop longtemp

lundi 11 juillet 2011

traitemens

donc depuis deux semaines je reprend  la totalité de la prescription de mon médecin .
toutefois j'ai un peu séparé les prises de quelques heures.
j'ai bien compris que en prenant tout en une seule prise la saturation de médicaments dans le sang est maximale.
 en ajoutant un peu de norvir®, les fonction hépatiques de mon foie sont saturées et permettent cette grande concentration sanguine si ardemment désirée par le corps médical.
le tout en me prescrivant 8 gouttes d'alccol pur par jour, faisant office de placebo pour mes difficultés a métaboliser le calcium .
cette séparation de prise ma permis de constater que les prises de isentress® avec le reyataz® provoque une nette fatigue.
le suspect étant le reyataz®, puisque l'insentress® pris à d'autres moment et avec d'autres médicaments de provoque pas de coups de barre .
les médicaments contre le VIH sont et de plus en plus psycoactif bien que le corps médical ne veux pas le reconnaître .
reste l'interrogation comment se fait il que mes CD4 ne remontent pas ?
cela me dépasse, et mon toubib me là accidentellement lâché 50 CD4 de plus par an.
pour un traitement hors de prix.
si c'est pour me rendre plus "dissident" c'est réussi .
toute cette énergie médicamenteuse simplement pour une virémie indécelable, j'ai de la peine à adhérer.
pour des raisons financières normalement je prend un traitement un an sur deux.
là cela fait deux ans que je suis sous traitements .
pour quel résultats ?

médiations

Dans le cadre de mes efforts à me retrouver, j'ai trouvé un petit coin pour méditer tôt le matin.
à quelques minutes du centre ville .


samedi 9 juillet 2011

construire pour se reconstruire

il y a deux ans, au bout du rouleaux après plus de deux ans de chômage semé d'intérims, de temps partiels
je me suis retrouvé seul, sans revenus depuis deux mois, sans sans suivis médical depuis plus de un an, (pas les moyens)
tout ce qui est censé nous protéger de la déchéance et la misère et de l'arbitraire me lâchais ou se repassais la balle .
dysfonctionnements de la caisse chômage absence d'un emploi temporaire, employeur qui me préviens 4 jours à l'avance que je suis viré faute de travail...
démerde toi, personne en a plus rien a foutre .
alors quand ca fait deux mois que vous êtes sans revenus dans une merde pas croyable, il est difficile de trouver la force de refuser l'indéfendable, un job temporaire dur mal payé pour accepter ca veux dire un repas par jour.
mais avais'je le choix ?
non pas vraiment .
alors lets go, et j'ai redécouvert les joies de la sous-traitance .
je ne savais rien faire soit disant  !
je me sui retrouvé plus de un an dans un chantier de reconstruction.
celui de la rénovation complète de la tour TSR/RTS.
j'était une petite merde un sans grade, le froid et l'absence de soins je perdais mes forces peu a peu .
je ne déblatérais pas plus sur mon "germinal moderne".
car dans ce microsme de ces 240 ouvriers, je découvrais la solidarité, l'albanais  et tant d'autres choses...
au bout de 3 mois, j'en pouvais plus, émotionnellement  et même physiquement.
je ne pouvais plus me battre sur deux front survivre au VIH, et survivre dans cette société c'était trop pour moi.
je planifiais mon protocole de délivrance et renonçais a l'hypothétique aide des fonctionnaires du SIDA pour qui le monde et leur téléphones s'arrêtent à16h55 (groupe SIDA Genève)
non sans avoir foutu le bordel a une séance de budget au conseil communal.
puis peu a peu au travail on m'offrais un café,  il fesais un froid  pas possible, puis le big-boss m'offris sa veste.
ensuite j'ai pus obtenir de l'aide fraternelle sur le web, lentement mois après mois, je repoussais l'échéance.
puis une association, 360 m'avança le fric pour mes frais médicaux pour un an.
et j'ai du affronter mon médecin, oui je n'était qu'un inconscient de plus suivre ses prescriptions
lui et moi ne vivons pas dans le même monde ...
devant mes difficultés il se contenais de se révolter et de me prescrire des antidépresseurs, qui on fini par aider d'autres personnes sur le chantier .
cette tour avançais et moi aussi !
avec les beau jours qui revenais  naissait un tout petit peu d'estime en moi.
ça avançais aussi grâce a moi, et cette tour et ces mille et un aléas progressais, je peu en retirer une fierté .
c'est bête mais a chaque fois que je sort de chez moi et que je  lève les yeux je vois cette tour ou j'ai tant souffert, tant appris sur les hommes aussi .
c'est certainement la chose la plus concrète auquel j'ai participé au cours de ma vie.