avertissements


les textes de ce blog sont issus d'un séropositif.
bien que l'auteur émet des opinions bien tranchées il n'invite personne a changer ou renoncer de traitement médical. ce qui est dit ici est un avis personnel, un vécu tel qu'il est perçu par l'auteur. celui-ci n'est pas membre du corps médical et ne prétend aucunement donner des conseils médicaux. de plus l'auteur n'est de loin pas parfait du point de vue de l'orthographe, il fait avec ce qu'il a et, force est de constater que c'est pas grand chose.


dimanche 26 juin 2011

le lâcher prise a toute les sauces

hé bien qui n'a jamais entendu des expressions du genre "prend sur toi", lâche prise...
c'est vachement à la mode .
c'est un truc qui m'énerve et à haute dose,
 a mon age, je me suis rendus compte que en 30 ans de vie d'adulte, j'ai en fait lâché prise sur tout.
j'ai du lâché, perdu, renoncé, négocié .
 c'est fout ce que c'est manipulatoire et, cela deviens de plus en plus lourd, pénible pour moi.
j'ai beau remonter dans le temps, je ne trouve pas de situation ou je peu me dire que "là" j'ai obtenu quelque chose ou j'ai été écouté, en 30 ans j'ai rien obtenu, rien bénéficié, rien pus changé.
je n'ai pas pus convaincre;
et puis il y a toute ces occasions ou je suis contant d'une interaction et puis quelques jours après, je me rend compte, je me suis engagé et que l'autre partie a tout obtenu de moi.
j'en suis aux mêmes aspirations qu'à mon adolescence, je suis au même niveau social.
je suis fatigué de me satisfaire de "demain ça vas mieux".
toute cet énergie, toute une vie pour en être là.
et voilà quand on l'exprime, la seule chose qu'on trouve a me dire, c'est lâche prise, laisse couler
et pourtant, c'est exactement ce qui se passe.
je suis fatigué, lassé.
j'en suis tout simplement a renoncer aux interactions sociales, c'est a chaque fois me faire balader manipuler.
il y a à chaque demande quelque chose derrière une demande d'engagement.
on ne peut pas ne pas communiquer.
quelque chose m'échappe, je suis influencé par l'autre mais je suis transparent dans l'autre sens.
alors je communique par l'absence, et là c'est bien ne pas communiquer.
il y a t'il u un coup de fil en deux ans, une invitation ?

je ne suis.
à partir de là, ne pas être.
voilà le message que l'on m'envoie.
c'est on ne peu plus clair.

alors comment oser me demander de lâcher prise.
c'est fait et, depuis un bon moment, et ?

mercredi 22 juin 2011

antiprotéase, le retour

voilà, je viens de reprendre la prise d'anti-protéases.
comme prévus juste un mois avant les analyses, histoire de ne pas trop faire flipper mon toubib concernant la virémie .

à quoi on en est réduit, je m'étonne moi même de devoir faire des montages pareils.
je ne prend pas de compléments, j'attend un "vrais" bilan genre KPT avant de prendre une décision.

et puis vraiment ce qui me fait flipper c'est tous ces amis qui prennent tous ces bon bon et a quel point ils vieillissent vite, moi même j'ai pis 10 ans en 2 ans avec ces anti-protéases.

le gros point d'interrogation du moment c'est de trouver un partenaire santé.
franchement c'est pas évident .
rare sont les spécialistes qui savent vulgariser, faire comprendre et, le plus difficile est de trouver un partenaire qui soient ouvert un peu plus que le dogme pour et dur.
si en plus  je trouverais quelqu'un qui respecterais les croyances du patient (le bien nommé), et , qui n'infantilise pas trop, ce serait pas si mal,
je me rend compte que j'en demande bien trop à cette médecine dite moderne qui se comporte pourtant comme il y a deux siècles avec leurs clients.
en fait c'est çà, on est des client faut pas se leurrer .
la seule différence c'est que le prestataire ne s'engage a rien.

il y a plusieurs choix cornélien, je me tâte pour faire une transition avec l'hôpital.
mais l'expérience m'a conduit a percevoir une telle infantilisation, une très forte pression et la manipulation si forte que cela me fait flipper.
il y a aussi un puissant contrôle social, un suivis administratif intrusif, et c'est sans compter ensuite la forte pression que l'on a, quand on quitte la structure.
c'est effarant.
je peu concevoir que en 15 ans cela a bien changé...
reste que je ne vois pas comment, vu que c'est les mêmes personnes qui sont restées en place .
de plus me retrouver avec un étudient en médecine en cours de formation me ravis pas forcément.
et puis il y a ce truc paradoxal, incompréhensible, mon suivis coûte nettement plus cher  en structure hospitalière publique .

je ne suis pas sortit des choix, en voulant sortir du non choix proposé par mon praticien.
qui n' a pas été capable non seulement d'assumer ses choix mais qui par la suite ne propose rien pour modérer les conséquences.
là s'en est trop .