c'est là

dernier jour de traitement .
 il y en a des paradoxes
ainsi donc la société est prête a dépenser 3000 francs par mois pour mes médicaments, mais absolument rien pour que je puise manger .

sans magner je meure, sans prendre mes médicaments ce seras pour un peu plus tard.
bien.
parer à l'urgence me semble logique
et... de mon point de vue il est pas si étonnant que cette situation est anxiogène .
ces dernières années on ma assené que quand on ne peut rien changer par soit même, il y a lieu de lâcher prise.
Bon, pourquoi attendre, souffrir,
reste a sauver les apparences, à faire comme si et a attendre un mieux qui ne viens pas, de parier sur un avenir meilleur .
Bin voyons, ça j'y est cru, et ensuite ?
pourquoi attendre, attendre quoi, qui
ce non choix qui m'est imposé reste à l'assumer bien seul.
combien de temps je vais tenir ?
en fait c'est pas si important .

silence...

il y a quelques jours j'ai envoyé un mail au personnes qui m'ont écouté sans rien faire et,  à une assistance juridique.
je les informais juste  que dès le 19 février je n'aurais plus de traitement.
je les invitais a se réveiller...
et bien silence radio.

en fait c'est pas si important que cela, car de facto moi aussi je suis aussi  bientôt  réduit au silence.